Lorsque Gina Picchiarelli débute sa thèse sur la Sclérose latérale amyotrophique (SLA) plus connue sous le nom de maladie de Charcot, considérer les muscles comme acteurs de la pathologie était impensable. Au terme de quatre années de recherche dont une financée par le fonds Paul-Mandel, la jeune chercheuse de l’unité de recherche sur les mécanismes centraux et périphériques de la neurodégénerescence (UMR_S 1118)est parvenue à prouver le contraire.
Rien ne prédestinait Gina Picchiarelli à faire de la recherche. « Je voulais faire des études courtes, j’avais commencé par un DUT en génie biologique option Industries alimentaires et biologiques », raconte la jeune femme, qui suite à un stage sur le diabète, décide de poursuivre dans le domaine de la santé. Durant son master le destin s’en mêle à nouveau. « Des personnes du laboratoire sont venues présenter la maladie de Charcot. » Un sujet qui ne l’a plus quittée.