Focus

Un tour sur le campus européen

Edern Appéré et Elsa Collobert, tous deux membres du Service de la communication, seront pour la première fois au départ du Tour Eucor, le 18 juin. Une expérience humaine et sportive qui, pour l’occasion, se double d'un travail de reporter de terrain qui nous fera vivre cette année Eucor - Le Campus européen sous un jour nouveau.

Qu’est-ce qui vous a motivés à vous inscrire au Tour Eucor ?
Edern Appéré : Nous faisons déjà du vélo tous les jours, pour nos déplacements personnels et professionnels. Ici, il s’agira d’en faire un peu plus, puisque chaque étape fait 100 kilomètres en moyenne. Nous nous sommes également engagés au fil des jours à raconter notre tour sur les médias de l’Université de Strasbourg, pour mettre en lumière le campus européen et surtout l’ensemble des possibilités qu’offre ce réseau.
Elsa Collobert : Je fais un voyage à vélo pratiquement tous les ans. Cet été, ce sera les côtes du Finistère. Le Tour Eucor, c’est une bonne manière d’allier l’utile à l’agréable. Il me tarde d’être sur les routes avec les 120 participants des cinq universités du réseau Eucor, du 18 au 23 juin. Cette année, le tour ira de Karlsruhe à Strasbourg, Mulhouse, Bâle et Fribourg, avant de rejoindre à nouveau Karlsruhe.

Concrètement comment cela va se passer ?
E. A. : Nous sommes des participants comme les autres. A nous de choisir chaque jour l’un des six groupes de niveaux, pour un parcours total de 600 à 900 kilomètres. Il y a d’un côté le challenge sportif. Même si ce n’est pas une course, réussir au fil des jours à partager les roues d’un groupe plus fort serait assez satisfaisant. Il y a aussi l’opportunité de mieux faire connaître un réseau de mobilité européen au travers de nos rencontres sur le tour, qui donneront une touche très vivante à notre travail au quotidien.
E. C. : Nos activités au sein du Service de la communication nous amènent fréquemment à communiquer sur ce réseau. Participer au tour, c’est pouvoir rendre compte de l’ambiance qui règne entre les étudiants et également faire connaître les universités membres. Nous avons déjà contacté les organisateurs et certains participants, pour peaufiner notre plan de communication.

Où pourrons-nous vous suivre ?
E. C. : L’idée n’est pas d’inonder l’ensemble de nos médias mais bien de profiter de ces six jours pour faire découvrir le campus européen. Les posts d’ambiance assez courts seront privilégiés pour la journée sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) de l’Unistra et le soir, ce sera plus un travail de fond avec des articles un peu plus longs.
E. A. : L’Actu se fera également l’écho de notre périple et le site de l’université rassemblera après le tour l’ensemble de notre récit, sous forme d’un carnet de voyage. Au-delà de la participation au tour, c’est aussi une manière d’avoir une expérience humaine riche et de pouvoir la partager largement.

Est-ce que vous avez quelques sujets de préoccupation ?
E. A. : Nous sommes tous les deux originaires de Bretagne, une terre davantage cycliste que germanophone. La question de la langue de communication peut être un frein aux rencontres mais il y a toujours l’anglais. Participer à cette expérience, c’est aussi une manière de se confronter à cette difficulté et de trouver les moyens de la surmonter.
E. C. : Le fait de rouler en peloton ou alors de réussir à bien gérer son effort en font partie. Réussir à faire comptabiliser les kilomètres parcourus dans le cadre du challenge Au boulot à vélo en est également une.

Propos recueillis par Frédéric Zinck

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