Une fois passés la porte d’entrée et le hall du palais, nous voici dans le vestibule, sous une succession de coupoles blanches qui, à l’inauguration du bâtiment, en 1884, étaient tout sauf unies, mais ornées de fins motifs colorés rappelant le décor d’une villa italienne. « Durant la période nazie, tous les plafonds, coupoles, etc. richement décorés du palais ont été badigeonnés de trois couches de peinture blanche, pour faire coller le décor à l’idéologie du régime », explique Matthieu Mensch. C’est grâce à la volonté conjuguée du responsable administratif du palais, passionné d’histoire, et des instances gouvernantes de l’université, qu’une restauration a été initiée en 2016. Une première coupole peut être admirée dans la partie gauche du vestibule (restauration financée par l’Université de Strasbourg). Quant aux trois tympans remis au jour par un couple de restaurateurs spécialisés dans les monuments historiques, leur restauration a été rendue possible par les multiples dons fléchés reçus par la fondation. L’ampleur du travail restant est énorme, quand on sait que la restauration d’une coupole coûte 20 000 € et que le palais en compte pas moins de 200 ! Prochaine étape : « Deux nouvelles coupoles doivent restaurées, cet été, si tout va bien ! »